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ECOLE NATIONALE IBANEZ Pour Apprendre la Musique Différemment !                                            ecolejohn31@gmail.com
11 novembre 2018

#046 Jusqu'où on fait de la musique finalement ?

Attention, nos chroniques ont des crocs n°046 !

 

  Alors là, j'annonce directement l'ouverture d'un sujet si complexe que mon clavier s'en mélange déjà les pinceaux ! Et rien que pour vous le prouver, it seemes to me certain that que ahora mismo alles geht rein en buloj ... hem ... ne tentez surtout pas de traduire cette phrase franco-anglo-hispano-germano-esperantoesque (défi ??? N'oubliez pas d'envoyer votre traduction en pli recommandé sur Oumuamua, la hotline extra-terrestre responsable du règlement du jeu saura vous contacter en cas de bonne réponse). Enfin, bon... "jusqu'où fait-on de la musique"... oui, bon... enfin... Mais de quoi ça vient ce sujet bizaroïdement sans fond ? Très certainement de beaucoup de sources, et l'une d'entre elles fût décisive quant au choix de vous soumettre tout ça, là, comme ça... Il s'agit de l'énième supra intergalactique polémique concernant le dernier tube de mayo-niaise... enfin, de Rustine 'n the quizz pour être plus précis. Mais peurkoi ???

 Allez, vous n'êtes tout de même pas passé(e) à côté de celle-là non ? ... si ? Récapettons donc en quelque mots pour les plus inattentifs d'entre vous : son dernier architube fût largement disséqué par les "pros" de la musique. Les pros dont je parle sont ceux que vous ne voyez jamais, ils sont plutôt ceux qui travaillent dans l'ombre des musiques qui nous entourent : les ingénieurs son, les compositeurs, les créatifs et techniciens... ceux qui "construisent" de la musique à tour de bras avec des outils informatiques relativement incroyables (et incroyablement chers pour ceux que cela intéresse !). La dissection en question n'eut pas besoin de scalpel atomico-chirugical pour son exécution... une bonne grosse tronçonneuse thermique fît l'affaire tant pour le cercle de connaisseurs la méthode du Rustine fût grossièrement vulgaire. Explicazionne ! En simplifiant au maximum les termes techniques afin que vous puissiez tous comprendre (non pas que je doutasse de vos capacités !). Il existe des logiciels regorgeant de boucles musicales pré-conçues, de tout type de tout genre... et de toute qualité... Il s'avère que le tube en question, "composé" par Rustine est en gros constitué d'un batterie (tiens ? C'est une des boucles pré-conçues en question), d'une mélodie (ah ben ? celle-là aussi est une boucle !), d'un accompagnement (non mais ? si si, une boucle...) et même d'un petit gimmick de guitare électrique (pas cette fois par contre... attendez, je remarque que l'arbitre demande l'arbitrage vidéo... non... oui, si... ? ah ben si, finalement si, c'est bien une boucle aussi...)... bref, donc zéro création originale. Juste l'empilage de 4 ou 5 boucles pré-digérées et qui plus est absolument conçues pour fonctionner ensemble. Alors quoi...

 Premièrement, bim, scandale ! Elle est nulle, elle compose rien puisqu'elle prend que des trucs déjà tout prêts, c'est trop la nazitude surtout quand on se proclame originale... c'est pas faux (du moins pour la partie auto proclamation d'originalité suprême alors que tu utilises du pré-maché stocké dans un logiciel libre). Donc, oui, SCANDALE, OUH c'est pas bien, c'est MAAAAL, OUUUUH Rustine...

Oui mais...

 Deuxièmement, et je vous averti : ce n'est que pour tenter l'approche d'une réflexion issue du choix de ce sujet. Qu'a fait Rustine ? Elle a pris des matériaux musicaux, les a assemblé et en a sorti un "produit finit musical". La question est là : les matériaux musicaux. En quoi une mélodie complète est-elle différente d'une simple note en terme de matériau ? En quoi assembler des notes pour en faire des mélodies est-il différent qu'assembler des mélodies pour en faire un morceaux ? Quelle est la limite... à quel moment un artiste crée... la légitimation de la création dépend-elle des outils qui lui ont permis de voir le jour... Oui, c'est là on y est, je vous l'avait dit : c'est complexe. Très complexe... en tout cas dans mes doigts claviettant il n'y a pas de réponses... Ni d'ailleurs dans ma tête... Je ne sais pas si un jour (il y a longtemps !) le premier peintre qui utilisa un pinceau se fît railler par ses confrères de ne pas peindre avec ses mains ? Si d'autres crièrent à l'usurpateur lorsque Môssieu Franck Zappa faisait ses découpage/collage de bandes ? Si les oeuvres de Murakami peuvent bien être considérées de lui alors que des dizaines de personnes sont nécessaires à leurs réalisations ? Brrrrref ! Il y aurait tellement d'exemples... Alors, Rustine... Je vais vous faire deux confidences (pour le prix d'une, profitez-en !) :

1/ je ne voudrais surtout pas paraitre défendre cette artiste pour laquelle j'ai une totale aversion !!!

2/ pour une fois je ne poserai pas de fin tranchée (contrairement à mon avis sur Rustine), de réponse à cette question. Je suis indécis ... car il s'agit de quantifier des limites, et peut-être qu'au fond, dans tous les cas, devoir définir des limites lorsque l'on parle de création est quelque peu antinomique (en fait, totalement antinomique !). Il y a un malaise à poser dans la même phrase les mots "limites " et "créations". Quel que soit le contexte...

 Une fois n'est pas coutume, je dois donc m'excuser auprès de vous, chers millions de lecteurs assidus que je déçois je le sens bien de là où je suis ! Car oui, là... j'ai probablement ouvert une porte que je ne suis pas prêt de refermer ! Mais tant que ça fait réfléchir... c'est l'essentiel !

Je m'excuse aussi d'avoir utilisé des mots..., et même des morceaux de phrases complets (au mon dieu ?!!!) pour composer cette chronique néanmoins extrêmement passionante... suis-je bien considérable comme l'hauteur de cet écrit ? Vous ai-je floué ? Me décrédébiliserez-vous ?  A -t'on perdu le sens, le fond de cette chronique parce que tous les agencements de mots, d'expressions, de phrases ont déjà été utilisé maintes et maintes fois ?

Arf... c'est complexe... 

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Commentaires
ECOLE NATIONALE IBANEZ Pour Apprendre la Musique Différemment ! ecolejohn31@gmail.com
  • Le solfège n'est pas la base de la musique, il n'est qu'un outil, formidable, mais juste un outil. La base quel que soit l’âge, c'est le plaisir d'appréhender un instrument, de partager en groupe, d'apprivoiser le rythme, d'écouter... de Jouer la Musique!
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