#022 Je l'avais dis...

Attention, nos chroniques ont des crocs n°022!

   Bon ben voilà, nous y sommes. J'avais dis, ou plutôt écrit dernièrement, que la prochaine chronique serait plus gaie. Nous allons donc y travailler, immédiatement.

 Je déciderai donc de vous parler d'une découverte, non pas enchanteresse, n’exagérons pas, mais néanmoins forte agréable. The contexte : sans déballer les affres de ma vie privée, je peux affirmer que me voilà propriétaire d'un U-K-U-L-E-L-E. Vous le voyez tous, certains ne peuvent s'empêcher de lâcher un "oh la petite guitare !". A quoi je réponds : rien à voir... quand on voit une chips, on ne dit pas "oh une petite patate !" ?! Quand on voit un violon, on ne dit pas "oh une petite contrebasse !" ?! Donc arrêtons les raccourcis, il suffit de prendre 3.62 secondes afin de se rendre compte que le ukulélé n'a par exemple que 4 cordes, et non 6 comme sa cousine la guitare. Cette vieille manie que nous avons de nous rattacher à ce que nous connaissons, quitte à complètement déformer la vérité. Mais ça nous rassure tellement... d'être dans ce mensonge.

 Revenons à notre instrument dont je ne ferai probablement pas de description technique voire ennuyeuse. 4 cordes, hawaïen, méconnu et oublié du grand public, sauf lorsqu'un chanteur moyen le met à la mode. Ce qui arrive environ tous les dix ans. Mon attirance pour cet instrument n'avait toujours été que très modérée. Voire annihilée ces dernières années par sa mise en avant à touboudechan, notamment chez les "chanteurs trop cools ouais-ouais d'accord trop beau gosse". Mon point de vue : c'est à la mode, ok, j'en fais pas ! Toujours est-il que devant le fait accompli (un cadeau !), et ben je m'y suis mis, et ben en plus c'est hachement chouette, et ben ça fait du son !

 La bonne nouvelle, c'est que pour quelqu'un qui pratique la guitare, ou la basse, le ukulélé est vite très abordable. Pas mal aux doigts, accords faciles mais très différents de ceux de la guitare. Il suffit d'un peu de mémoire pour apprendre les positions, et en avant, "On Ze Raude Euguainh".

 La mauvaise nouvelle, c'est qu'il ne faut pas perdre de vue que nous jouons du ukulélé comme nous ferions de la guitare, et c'est là je pense que nous tuons les valeurs primitives de cet instrument. Tout comme des générations de guitaristes ont posé leur foutu médiator sur les délicates cordes de nos basses, au point d'en faire un instrument de seconde zone, que tout le monde entend mais que personne n'écoute.  

 Donque, s'amuser avec un nouvel instrument ne veut pas dire l'utiliser de la meilleure des manières, disons de la manière puriste. Mais personnellement, je me régale de découvrir cet instrument. Mais de quel instrument parlons-nous déjà ?

Ah oui, le truc là, vous savez, cette espèce de petite guitaAARRRGGLLLLLHHHH !!!........

(toutes nos excuses pour cette interruption inopinée de votre chronique. L'auteur, semble-t'il, vient de s'automutiler à l'aide d'un capuchon rongé de stylo bille bleu, rageant d'entendre écrire de si belles sôtises ! Si son pronostic vital n'est pas remis en cause, il se fera un plaisir de vous rejoindre au plus vite pour une nouvelle chronique... probablement moins légère que celle-ci puisqu'il y sera question de PLOUCS, enfin de nous quoi ! Enfin pas vraiment tout à fait nous comme "nous" en tant que tel, mais nous comme "nous général", "nous" dans lequel je ne me projette d'ailleurs pas véritablement ... nous verrons, ron-ron !)